Louis Morillon a réalisé une importante série d’aquarelles et de dessins entre 1914 et 1918 relatant son quotidien de poilu. Son régiment est affecté à l’arrière en deuxième ligne, ce qui lui donne la possibilité de dessiner, de peindre et d’écrire.
Dans ses carnets de guerre, il peint ses compagnons de régiment, les multiples lieux où ils ne font souvent que passer (paysages, villages détruits, campements de poilus…), il décrit les évènements, petits et grands, au jour le jour, il livre ses impressions jamais ses émotions. Il a le goût du lieu et des gens dont il cherche à capter les particularités, à extraire les singularités pour les restituer par une image synthétique.